Lutte des employéEs de soutien de l’UQÀM

Le 31 mai 2012, les membres du Syndicat des employées et employés de l’UQÀM (SEUQAM) ont vu leur convention collective venir à échéance. L’administration uquamienne laisse, depuis lors, les négociations trainer. C’est dans cette perspective que les quelques 2000 employéEs de soutien ont voté, à près de 93%, en faveur d’une grève le 3 septembre 2014. Cette escalade des moyens de pression se veut une manière de perturber la rentrée universitaire tout en dénonçant le manque de volonté dont fait preuve l’employeur dans ces négociations.

Négociations

Au cœur des enjeux se trouve la volonté, pour les syndiquéEs, de conserver le même pouvoir d’achat que lors de la dernière convention collective. Il est à noter que des augmentations salariales supérieures ont été obtenu par les autres employéEs de soutien du réseau des universités du Québec, en comparaison aux travailleurs-travailleuses de la SEUQAM. De plus, la demande patronale de retirer la plainte syndicale sur l’équité salariale, vient donner davantage de poids à la devise salaire égal pour travail égal. Mais, il est important de mentionner que cette impasse de négociation s’inscrit, également, dans une vision plus large de désinvestissement de l’état dans les services universitaires afin de répondre à l’impératif déficit zéro.

Actions à prévoir

Les membres de la SEUQAM ont également voté pour un mandat de grève pouvant mener à quatre autres jours de perturbations. L’automne s’annonce donc chaud à l’UQÀM

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